08/10/2007
Le trail des cadoles à Martailly (71) 33.3km le dimanche 7 octobre 2007

En voici ci-dessous, le récapitulatif des courses :
Il me faudra encore quelques années d’expérience en trail pour pouvoir un jour inscrire mon nom à ce prestigieux challenge.
Mais ce matin, je serais déjà très content de pouvoir assister a cette finale et courir en plus mon premier trail de ce challenge.
Mais mon admiration se portera ce matin vers Martin Jambois qui en finissant le trail des cadoles viendra d’achever la totalité des épreuves du challenge. Un exploit tout à fait remarquable sachant que les distances proposées dépassent en général les 50km, et que les courses sont reparties dans un vaste rayon géographique. Il lui aura fallu un énorme courage et une passion dévorante pour réaliser ce qu’il vient de faire.
Bon 9 trails courus sur l’année, c’est déjà pas donné à tout le monde mais lui ne s’est pas borné uniquement sur le challenge, il a couru de nombreux autres trails et courses sur route pour ne pas rester inactif un seul week-end. C’est ainsi qu’il participera par exemple à la translorraine (160km en 4 jours), au trail du creusot, au trail des roches à saint dié, au trail ardenner au Luxembourg etc.. Ou encore de bien belles courses de montagne dans les Vosges ou en Alsace.
Bref, un parcours 2007 tout à fait remarquable et qui laisse rêveur même pour moi qui cours déjà énormément. Pour tout avouer, je n’aurai pas été en mesure d’en faire autant sur de telles distances.
Enfin, ce moment là méritait bien d’être souligné et surtout d’être immortalisé. Martin, comptait si rendre seul ne profitant ainsi d’aucun souvenir de ce qu’il viendrait de finir. Ca aurait fort dommage! C’est pour cela que je lui ai proposé d’y aller avec lui. D’une grande gentillesse, il nous a proposé de nous covoiturer jusqu’ à Martailly les brancion, lieu de départ du trail des Cadoles.
Nous partirons donc samedi après midi, tout les trois en direction de la Bourgogne.
Nous arriverons dans ce petit village de Bourgogne vers 20h00, légèrement en retard du à une petite erreur sur la route. Première étape a notre arrivée, trouver une place libre a proximité du départ et ça ne sera pas chose facile puisqu’il y a déjà une rando course organisée ce soir en nocturne. On s’aventure sur le premier parking qui se dresse à nous sans se rendre compte qu’il était réservé aux bénévoles. Par chance, il reste une petite place d’accessible et bordé d’un petit bout de terrain d’herbe. C’est de bon augure car nous devons monter notre tente pour y passer la nuit.
Un trail représente pas mal de frais entre l’essence, les frais de péage, le prix du dossard, la pasta-party etc.. Qu’une nuit à l’hôtel aurait été trop coûteuse.
On s’organisera tranquillement avec une tente et une place disponible pour dormir dans la voiture.


Ca sera donc une pasta-party bien difficile à obtenir mais bon après une petite négociation, nous voilà en route pour manger. Au programme pâté, pâte à la bolognaise, fromage blanc et confiture, et salade de fruits.
Une fois le ventre bien rempli direction la voiture pour préparer notre campement. Après accords entre nous trois, nous choisirons la tente et Martin la couchette dans la voiture.
L’endroit est pas mal et nous serons pas les seuls a avoir choisi de passer la nuit à la belle étoile. Nous passerons la soirée à parler de la course de demain que Martin connaît bien puisqu’il a déjà derrière lui 4 éditions.
Malgré cela, la première surprise de la soirée sera la modification des distances. Le 35 Km passera a un 33.3 Km mais surtout le 50 Km passera a 53.7km. Des changements qui ont de l’importance..En pensant qu’il faisait 50km, l’idée d’accompagner Martin sur la longue distance me tentait bien mais là j’oublia vite la tentative de le suivre sur le long parcours. C’est encore une distance trop importante pour moi pour le moment.


Réveil a 6h00 après une nuit un peu fraîche et un sommeil léger.
Petit déjeuner improvisé de mains de maître par Martin, car ce n’était pas prévu par les organisateurs. Il est assez bien équipé et surtout organisé, on voit qu’il n’en n’est pas à son premier trail.






J’ai décidé de courir en sa compagnie durant les 22 premiers kilomètres qui sont commun avec son parcours de 53.7 km.



















Nous montons assez vite sur un petit chemin menant à travers les vignes. Le dénivelé commence assez vite mais d’une manière progressive. Bon nombre de concurrents nous dépassent mais on ne s’en soucis pas.


Des passages assez étroits s’opèrent entre du buis, l’endroit est plaisant et l’ombre rend l’atmosphère assez fraîche. De furtifs passages sur la route nous permettrons de replonger à nouveaux sur des chemins sur un autre versant.
Début de course plutôt sympa au coté de Martin qui adopte finalement une bonne allure. Il entame de bonne descente en me devançant, je le laisse profiter de son goût pour les descentes. Etant moins à l’aise dans cet exercice, je reste quelques mètres derrière lui.
Nous rejoignons un petit groupe de coureurs constitué de gens faisant les 33 Km visible grâce à la bande de rubalise attachée sur eux. C’est positif pour Martin car il va pour l’instant a la même allure que ces gens là qui feront 20 Km de moins.
Je me sens quant à moi plutôt bien en ce début de course mais reste caler sur l’allure de Martin. On commence tout doucement au fil des kilomètres à revenir déjà sur quelques trailers. On joue au yoyo avec d’autres, c’est plutôt marrant.
Le premier ravitaillement arrive vers le 11ème kilomètres, à l’intérieur d’une petite maison légèrement en retrait du parcours. On fait l’impasse. Nous traversons de petites rues en pavé en cours d’aménagement. Ca descend, bel endroit pour reprendre des forces.
Passage ensuite devant le photographe de la course, ou nous pourrons à la fin de l’épreuve acheter sa photo souvenir.
Vers le 15eme kilomètres, un coureur revient de l’arrière qui connaît déjà Martin, nous ferons ainsi un bon bout de route en bavardant. Du coup, les kilomètres semblent moins longs. Equipé d’un gps, ce coureur nous indiquera le nombre de kilomètres effectués. Nous approchons alors le 18eme kilomètre et la rude montée devrait arriver.
On longe alors des champs à travers de petits chemins agricoles. Le soleil brille de milles feux. Le coureur qui nous accompagnait nous a distancé.
Nous sommes alors toujours tous les deux et nous nous apprêtons a prendre le chemin à gauche. En regardant devant moi attiré par un avertissement d’un coureur devant nous, le pire arrive, un coureur est attaqué par un essaim de frelon.. Une bonne trentaine de gros frelon l’attaque véritablement. La scène est effroyable.
On ne peut rien faire hélas. Grâce au coureur qui a averti, nous choisissons de contourner le chemin à travers un champ. Je suis inquiet, je prends vraiment au large en accélérant vivement pour m’éloigner du danger. Après un gros effort, je rejoins le chemin du parcours. Nous avons eu vraiment beaucoup de chance, nous nous en sortons tous les deux sans piqûres. Nous aurions couru une dizaine de seconde plus vite, on aurait été prise au piège. On rejoint alors plein de coureurs piqués 4 à 5 fois les laissant très affaiblis et choqués pour continuer leur course. 3 a 4 coureurs finiront à l’hôpital et une bonne partie des traileurs aura été piquée.
On doit continuer notre course, peu après cette grosse frayeur, la difficulté annoncée se présente. Ca monte longtemps et d’une manière assez raide. La marche devient alors progressivement forcée. Je profite de la faible allure pour bien boire.
Kilomètre 22, la montée prend fin au bout d’un cul de sac où se dresse le second ravitaillement. On s’arrête une vingtaine de seconde histoire de bien se réapprovisionner en eau. On reprend la route en sens inverse par une descente en bitume. La séparation des deux courses s’effectue. Martin tourne sur un chemin à droite et moi continue tout droit. On se souhaite bon courage, enfin lui en aura beaucoup plus besoin que moi. Il me reste en gros 10 Km et pour lui encore 30.
Je profite d’une belle et longue descente pour accélérer. Je me sens plutôt bien j’en profite. Je reprends des trailers un après l’autre. Après peut être 4 kilomètres de terrain plutôt roulant, les bosses recommencent. Certains endroits seront passés à la marche. La fin redescend à nouveau sur un chemin caillouteux. On retombe alors sur le bitume dans la partie haute du village. Je rejoins trois ânes, des vrais! pas des coureurs mdr qui se dirigent vers la ligne d’arrivée.
Je rejoins la ligne d’arrivée sur une bonne allure, je termine ce trail en 3h37, 24s en 40ème position sur 110 environ. Parcours pas facile du tout, le premier finira en 11.8 km/h.



Bonne perf pour notre ami Mosellans









On profite du repas offert en attendant Martin.


Les premiers franchiront la ligne en 4h50 soit a 11.1km/h environ et viendront ensuite au compte goutte les coureurs.

Les deux premiers du 53.7km





La premiere femme


6h22 après s’être élancé, Martin apparaît au loin, ça y est ! Il l’a fait ! le speaker annonce son arrivée et sa belle performance d’avoir accompli la totalité des épreuves du challenge.


07:39 Écrit par espace-marathon88 dans (71) trail cadoles | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
Commentaires
Je souhaiterais acheter la photo 51 du trail des cadoles
Écrit par : stephane mantez | 24/01/2008
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